Paris : les achats «revanches» se font attendre

Vous avez dit déconfinement ? Alors que les parcs et jardins ont réouvert le week-end dernier, que les terrasses parisiennes accueillent leurs premiers clients ce 2 juin, les boutiques ont levé leur rideau depuis le 11 mai. Pourtant, les grandes zones commerçantes restent encore relativement clairsemées.

C’est le constat d’une étude réalisée par la start-up MyTraffic , qui a étudié la fréquentation des zones commerçantes des grandes villes françaises pendant la première semaine de déconfinement. Or, dans la capitale, le trafic est encore timide. Pendant la première semaine de déconfinement, «la fréquentation des commerces représentait 53 pour cent de ce qu’elle était au début de l’année», selon l’étude, menée à partir de données de géolocalisations. En, Ile-de-France, très touchée par le Coronavirus, la fréquentation globale dans les magasins n’atteignait que 52 pour cent à la même période, contre, par exemple 63 pour cent pour la Corse.

Un état de fait qui devrait cependant évoluer avec la «réouverture» des grands magasins du boulevard Haussmann, comme le Printemps jeudi 28 mai.

Les zones parisiennes qui s’en sortent le mieux sont justement les artères de «fortes chalandises» à l’instar de la rue de Passy ou de la rue de Sè vres.Le virus circule toujours et Mais globalement, il n’y a pas eu de fièvre consumériste à l’ouverture des magasins à Paris. Il faudra sans doute attendre que l’épidémie s’éloigne vraiment pour éventuellement y assiste: le 27 mai, quatre nouveaux «clusters» (foyers d’épidémie) ont été détectés à Paris, et plusieurs autres en Ile-de-France.

Selon une récente étude commandée par l’éditeur de logiciels de caisse Fatsmag, réalisée sur un échantillon de 1015 personnes 45 pour cent des Fran çais déclarement vouloir réduire leur budget d’habillement au cours des trente jours suivant le confinement.

Crédit: alliance du commerce