Mado Marcel (habillement) menacé de disparition
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Lyon - La marque d'habillement féminin Mado Marcel (76 salariés), de l'entreprise éponyme implantée à Neaux (Loire), en liquidation, est menacée de disparition car l'unique offre de reprise n'a pas été retenue vendredi par le tribunal de commerce de Roanne (Loire).
La juridiction déclare dans son jugement, dont l'AFP a obtenu copie, l'offre d'Avona "irrecevable car soumise à deux conditions suspensives non levées".
Sébastien Pagani, dirigeant d'Avona, basée à Gleizé (Rhône), a exprimé sa "grande déception" concernant cette "décision inattendue car nous avions levé" mercredi "nos conditions suspensives relatives à la date de la fermeture des magasins non-repris et celle qui concernait les modalités de reprise du siège".
Le chef d'entreprise, qui proposait de conserver 34 des 76 derniers salariés, a indique qu'il allait désormais s'efforcer de racheter auprès du liquidateur les marques "Mado Sister" et "Mado et les autres", ainsi que les stocks d'articles correspondants, pour lesquels il était le seul candidat déclaré.
Le tribunal de commerce a par ailleurs attribué vendredi deux marques secondaires exploitées par l'entreprise ligérienne (Minsk et CBK) à la société Univertex de Bourg-lès-Valence (Drôme), qui reprend huit salariés, essentiellement des commerciaux. Créée en 1992, Mado Marcel comptait près de 200 personnes. Une partie des 76 derniers salariés travaillaient au sein des 34 boutiques en propre de l'enseigne de prêt-à-porter féminin. (AFP)