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Les offres de reprise de Clergerie examinées par la justice

Par AFP

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Credits: Robert Clergerie Facebook

Paris - Les éventuelles offres de reprise du célèbre chausseur français Clergerie, en redressement judiciaire, doivent être étudiées mercredi après-midi par le tribunal de commerce de Paris, des candidatures très attendues par les salariées et scrutées par le monde de la mode.

À ce jour, aucun candidat ne s'est publiquement exprimé : cinq offres, partielles, que l'AFP a pu consulter, avaient été déposées entre fin avril et fin mai auprès du greffe, mais certaines ont été retirées depuis et l'incertitude demeure quant au maintien des autres.

Lancée en 1981 à Romans-sur-Isère (Drôme), berceau de la chaussure française, par Robert Clergerie, la célèbre marque de chaussures a été rachetée en 2020 par la holding French Legacy Group, qui détient Clergerie mais aussi les chausseurs Avril Gau, Violet Tomas et l'alsacien Heschung. Cette holding a été placée en redressement judiciaire fin mars, ainsi que Clergerie, Violet Tomas et Avril Gau.

Quelque 160 salariés au total travaillent pour Clergerie, dont une quarantaine dans les magasins et environ 90 à l'usine située à Romans-sur-Isère.

"On a peur, on sait que tout le personnel ne va pas être repris", a récemment confié à l'AFP Valérie Treffé-Chavant de la CFE-CGC. De Lauren Bacall à Bianca Jagger en passant par Madonna, les plus grandes stars ont eu des Clergerie aux pieds lorsque la marque était au faîte de sa gloire.

Clergerie est l'une des dernières marques à fabriquer en France ses chaussures en cuir dans son usine comme notamment Paraboot, J.M. Weston et Heschung. (AFP)

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Robert Clergerie