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Le groupe russe Black Star se lance en France avec la star Gims

Par AFP

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Moscou - Le groupe russe Black Star, empire lifestyle s’étendant de la musique au fast-food et aux vêtements dans les pays d’ex-URSS, a annoncé jeudi son lancement en France avec un label de musique en partenariat avec l’artiste Gims.

“Depuis des années on veut s’installer en France. J’attendais un partenariat avec un gros artiste. Puis il y a eu une belle rencontre il y a un mois avec Maître Gims. Il n’y en a pas deux comme lui, on a compris que notre collaboration allait donner quelque chose de lourd en France”, a déclaré à l’AFP Walter Tchassem, un des patrons de Black Star.

En France, le groupe débute avec un label de musique dans un premier temps et promet de faire signer trois artistes et de sortir en tout six singles d’ici la fin de l’année, notamment dans “la pop, le hip hop, le R’n’B et l’Afro”, précise M. Tchassem.

La holding “Black Star” a été co-fondée en 2006 en Russie par Walter Tchassem, fils de diplomates camerounais installé en Russie depuis un quart de siècle, le rappeur pro-Poutine Timati (Timour Iounousov) et Pavel Kouryanov.

Label de musique à l’origine, la marque a essaimé dans le streetwear (collaborant notamment avec l’armée russe) et la restauration (burgers), avec une franchise de près de 100 boutiques et fast-foods dans les pays d’ex-URSS.

Le groupe a également un pied aux Etats-Unis, avec un restaurant à Los Angeles et une branche du label menée par Poo Bear, qui collabore avec Justin Bieber.

“Black Star amènene le marketing avec la touche russe et américaine: on ne parle pas que de musique, on diversifie dans le fast food, le streetwear, etc. Dans le showbiz il y a le show mais il y a aussi le business. En France on est dans un show ascétique, nous on amène le business autour de la musique”, précise M. Tchassem.

Arthur Lerhrmann, associé en affaires avec Gims, affirme à l’AFP vouloir surtout “travailler sur l’image des artistes”: “il y a quelques années la réussite dépendait à 70 pour cent du talent et à 30 pour cent de l’image, aujourd’hui c’est l’inverse”. (AFP)

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