Le Conseil National des Centres Commerciaux s’adresse au ministre Bruno Le Maire
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Longtemps annoncée et redoutée, la seconde vague de contamination au Covid-19 est arrivée en France et plus généralement en Europe. Une situation qui a poussé le gouvernement à agir, en tentant d’être plus réactif que lors de la première vague de la pandémie. Ainsi, depuis le 29 octobre, la France est à nouveau confinée. Certes les principes de ce nouveau confinement sont différents puisque les établissements scolaires restent ouverts mais du côté des commerçants, l’annonce de cette restriction est un coup dur qui s’ajoute aux difficultés économiques qu’ils traversent depuis ce début d’année.
Concrètement, depuis ce 29 octobre, les commerces jugés « non-essentiels » sont placés en fermeture administrative. Cela concerne principalement les boutiques proposant des produits non-alimentaires.
Face à cette situation compliquée, le Conseil National des Centres Commerciaux (CNCC) a adressé une lettre ouverte au ministre de l’économie, des finances et de la relance, Bruno Le Maire, le 2 novembre dernier. Le CNCC se dit conscient et reconnaissant des efforts engagés par le gouvernement pour soutenir les commerçants. Toutefois, il a tenu à alerter sur les conséquences économiques et sociales de ce reconfinement qui, selon lui, met en péril un quart du chiffre d’affaires du commerce de détail ainsi que 525 000 emplois.
Une réouverture avant les fêtes de fin d’année
L’inquiétude du CNCC concerne également l’approche des fêtes de fin d’année. À moins de deux mois de noël, les commerçants auraient déjà pu accueillir les premiers clients venus faire leurs achats de fêtes. Il s’agit d’une période cruciale pour le commerce et pour éviter une catastrophe économique, le CNCC insiste sur l’importance d’obtenir la réouverture des magasins dits « non essentiels » situés dans les centres commerciaux au plus tard le 12 novembre.
Enfin, pour assurer une concurrence loyale avec le digital, qui ne souffre pas des mêmes restrictions, le CNCC demande l’interdiction du Black Friday 2020 (si les commerces n’ouvrent pas d’ici le 12 novembre) mais aussi la mise en place de mesures « justes et concrètes » à l’égard des pure-players.
Crédit : Alliance du Commerce, Pixabay