La prise en charge du chômage partiel par l’Etat passe à 85 pour cent le 1er juin
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Le dispositif, mis en place au début du confinement, connaît donc une évolution progressive. Il ne s’agit pas de supprimer « à pic » une mesure qui a permis de grandement limiter le nombre de licenciements. En avril selon les estimations ministérielles, 8,6 millions de salariés étaient concernés.
Rien ne change pour ces derniers, qui continueront à percevoir 84 pour cent de leur salaire net. En revanche, l’Etat ne prendra plus à sa charge que 85 pour cent du dispositif, les 15 pour cent restants étant à la charge de l’entreprise. Toutefois, les secteurs toujours contraints par des fermetures ne sont pas concernés (tourisme, restauration selon les régions…).
Les entreprises les plus touchées par la crise sont avant tout les petites structures, même, si dans la mode, les défaillances de grandes enseignes s’enchaînent. Mais elles étaient déjà, comme la Halle et André, en difficulté avant le coronavirus. Il faut rappeler que les entreprises de moins de vingt salariés représentent 40 pour cent des demandes de chômage partiel. Soit, depuis le confinement le secteur du commerce indépendant, dont celui d’habillement. Concernant l’amont de la filière, les fabricants, Marc Pradal, le président de l’UFIMH (Union française des industries Mode et Habillement) rappelait début mai à FashionUnited que seuls 30 pour cent des effectifs des quelques 1300 entreprises de cette filière avait été conservé à temps plein.
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Crédit : Muriel Pénicaud site du Ministère du Travail