La Fédération de la Mode Circulaire en faveur de l'uniforme scolaire à condition qu'il soit « circulaire »
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« Si l’uniforme scolaire devient une réalité, il doit impérativement être éthique, durable et circulaire », déclare la Fédération de la Mode Circulaire sur Linkedin.
Fin 2023, l’Agence France-Presse (AFP) rapportait que plusieurs villes candidates à une expérimentation de l'uniforme scolaire avaient commencé à préparer le terrain pour organiser son port. Plus récemment, le président de la République Emmanuel Macron a confié lors d’une conférence de presse vouloir généraliser l’adoption de l’uniforme dans les établissements scolaires publics à partir de 2026.
Suite à ces annonces, la Fédération de la Mode Circulaire se dit en faveur de la mise en place de l’uniforme à l’unique condition que celui-ci soit « circulaire ». Elle explique que les jeunes incarnent les consommateurs d’aujourd’hui et ceux à venir. Par conséquent, il est « essentiel de les guider vers une consommation responsable et des pratiques circulaires dès leur plus jeune âge. »
L’uniforme scolaire : une opportunité de revaloriser l’industrie française
« Nous plaidons pour que le cahier des charges de cet uniforme scolaire comprenne des exigences strictes en matière de provenance des matières, de localisation des sites de production, d’intégration des matières recyclées, de recyclabilité, de seconde-main, de réparabilité, de respect des droits humains, etc. », explique la Fédération de la Mode Circulaire.
L’organisation alerte sur les risques de voir des acteurs « peu scrupuleux » en matière d’enjeux sociaux et environnementaux prendre part à la conception des uniformes scolaires. À l’inverse, elle y voit une opportunité de revaloriser le secteur industriel français et de favoriser l’embauche dans ce secteur.
Fondée en 2022, la Fédération de la Mode Circulaire représente les professionnels d’une mode plus circulaire et de l’industrie du recyclage textile. Elle s’engage pour un secteur plus respectueux de l’environnement et de l’homme. Son équipe comprend Maxime Delavallée et Camille Greco, tous deux co-fondateurs de la plateforme de seconde main CrushOn, qui occupent respectivement les postes de directeur et secrétaire générale au sein de la fédération.
Elle compte plus de 180 adhérents dont des acteurs de l’industrie de la seconde main tels que Le Bon Coin, Vinted et l’entreprise de passeports numériques Arianee mais aussi des géants du luxe et de l’habillement tels que Kering, Le Bon Marché et les Galeries Lafayette.