Kindy: le dépôt des offres de reprise prolongé au 24 avril
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La date butoir pour le dépôt d'offres de reprise de Kindy a été repoussée au 24 avril, alors que sept propositions avaient été reçues à la précédente date limite du 31 mars, selon un communiqué publié mercredi.
Faute d'avoir trouvé un investisseur providentiel en début d'année, le fabricant de chaussettes cherche un repreneur. Le groupe précise que les offres jusqu'ici reçues sont toutes différentes, en termes de périmètre de reprise (intégralité du groupe, pôle chaussures, pôle chaussettes voire partie du pôle chaussettes) comme de nature du repreneur (investisseur privé, industriel avec activité complémentaire, concurrent).
"Le délai supplémentaire va permettre aux candidats, notamment à ceux qui se sont manifestés tardivement, de se positionner plus précisément afin d'étoffer le champ des possibles pour la pérennité des savoir-faire de l'entreprise et le maintien de ses emplois", a souligné Kindy. Créé en 1863, Kindy a souffert des délocalisations qui ont frappé le secteur du textile et de la perte de la licence Dim en juin 2014.
Les actionnaires du groupe avaient sommé en janvier ses dirigeants de trouver rapidement une solution afin d'éviter de graves problèmes de liquidités, sans succès. Kindy SA, ainsi que la filiale The Socks Office, ont été placées mi-février en procédure de sauvegarde. D'autres filiales sont elles actuellement en redressement judiciaire. Cette procédure permet la poursuite de l'activité de l'entreprise, l'apurement de ses dettes et le maintien de l'emploi pendant une période d'observation.
Elle peut se solder par la mise en place d'un plan de redressement, la cessation partielle ou totale de l'activité, l'ouverture d'une liquidation judiciaire ou la clôture de la procédure s'il apparaît que le débiteur dispose de sommes suffisantes pour indemniser les créanciers et régler les frais. L'activité chaussettes du groupe emploie 110 personnes et celles dédiée à la chaussure pour enfants 45 personnes. (AFP)