Kindy en redressement judiciaire, vers une vente à la découpe
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Le fabricant français de chaussettes Kindy, en difficulté, a annoncé mercredi son placement en redressement judiciaire et la liquidation de deux de ses filiales, la justice devant examiner sept offres de reprise partielles le 30 mai.
La maison mère Kindy SA, ainsi que ses filiales The Socks Office et Business Sport Socks, ont été placées en redressement judiciaire, après avoir été placées précédemment en procédure de sauvegarde, selon un communiqué du groupe. De leurs côtés, les filiales The Socks Legende (chaussettes) et Apollo (chaussures pour enfants) ont été placées en liquidation judiciaire, avec une poursuite d'activité pour la société Apollo jusqu'au 30 mai 2017, selon ce document.
L'activité chaussettes du groupe, sont le siège est à Moliens, dans l'Oise emploie 110 personnes et celle dédiée à la chaussure pour enfants 45 personnes. Les sept offres de reprise déposées portent chacune sur une partie des activités du groupe: trois sur le pôle "chaussette" et quatre sur le pôle "chaussure pour enfant", est-il encore précisé.
Elles seront examinées lors d'une audience le 30 mai par le tribunal de commerce de Beauvais qui devra statuer sur le sort des activités de Kindy. "Aucune offre ne prévoit à ce jour la reprise de tous les salariés", a déclaré à l'AFP Nathalie Crouzet, présidente du directoire de Kindy. Le groupe a confirmé que la cession de l'ensemble de ses activités ne lui permettra pas de rembourser la totalité de ses dettes.
Créé en 1863, Kindy a souffert des délocalisations qui ont frappé le secteur du textile et de la perte de la licence Dim en juin 2014. Les actionnaires du groupe avaient sommé en janvier ses dirigeants de trouver rapidement une solution afin d'éviter de graves problèmes de liquidités. (AFP)