Interparfums : un bénéfice net en 2021 en hausse de 40 pour cent par rapport à la pré-pandémie
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Paris - Interparfums a annoncé mercredi des résultats financiers « très supérieurs aux attentes » avec un bénéfice net en hausse de 40 pour cent par rapport à 2019, avant la pandémie de Covid-19, à 71,1 millions d'euros, mais le gorupe reste « prudent » pour 2022 pour cause de problèmes d'approvisionnement et de guerre en Ukraine.
Le groupe qui détient notamment les licences de Lanvin, Boucheron, Rochas, Montblanc et Jimmy Choo, avait déjà fait état fin janvier d'un chiffre d'affaires en hausse de 15,8 pour cent par rapport celui de 2019 à 560,8 millions d'euros. Il a bondi de 52,7 pour cent par rapport à celui de 2020.
La marge opérationnelle s'est établie en 2021 à 17,6 pour cent. La trésorerie nette d'emprunts et de dettes financières atteint 148 millions d'euros, malgré l'acquisition du futur siège social de la société et la mise en place de l'emprunt lié à son financement.
Le groupe souligne que dans un marché américain « toujours extrêmement dynamique en ce début d'année 2022 », sa filiale Interparfums Luxury Brands rencontre actuellement de réelles difficultés en matière d'expédition chez son partenaire logistique local à la suite d'un changement de logiciel de traitement des commandes. « Ces difficultés ponctuelles devraient se résorber rapidement mais pourraient impacter les ventes du premier trimestre aux États-Unis », selon Interparfums.
Interparfums va proposer lors de son assemblée générale le 29 avril le versement d'un dividende de 0,94 euro par action au titre de l'année 2021. Lors de cette assemblée, Constance Benqué, présidente du pôle News du groupe Lagardère, sera proposée au poste d'administratrice indépendante.
« Alors que le fort dynamisme de l'activité se poursuit en ce début d'année 2022, les difficultés liées à la chaîne d'approvisionnement apparues l'été dernier, les problèmes d'expédition aux États-Unis ainsi que la guerre en Ukraine et les sanctions à l'encontre de la Russie limitent significativement notre visibilité sur les mois à venir », annonce le PDG Philippe Bénacin, cité dans le communiqué où il précise rester « très prudent » et attendre « la fin du premier trimestre pour revoir (les) objectifs de vente pour l'ensemble de l'année ».
« En 2022, la hausse de nos prix de facturation pratiquée en ce début d'année va limiter l'impact de l'inflation constatée sur certains coûts de production », ajoute Philippe Santi, le directeur général délégué, également cité dans le communiqué. « La variabilité de nos charges opérationnelles et la maîtrise habituelle de nos charges fixes nous permettra de gérer les problématiques actuelles », selon lui. (AFP)