Fin de la procédure de sauvegarde pour Deveaux SAS
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Saint-Étienne - Deveaux SAS, spécialiste du tissu imprimé pour l’habillement, est sorti vendredi de la procédure de sauvegarde dans laquelle il s’était placé en avril, alors qu’il était sous la menace d’une astreinte de 44 millions d’euros, a-t-on appris auprès de l’entreprise.
À la suite d’une décision qui lui était favorable du tribunal de commerce de Villefranche-Tarare (Rhône), rendue le 15 avril dernier, l’entreprise textile basée à Saint-Vincent-de-Reins (Rhône) et le négociant en machines Fernando Puatto “se sont rapprochés”, a déclaré à l’AFP Xavier Vahramian, avocat de Deveaux SAS.
Sous la menace d’une astreinte de 44 millions d’euros, dans le cadre d’un litige vieux de dix ans, le spécialiste du tissu imprimé pour l’habillement avait obtenu le 13 avril son placement en procédure de sauvegarde. “Un protocole d’accord transactionnel a été signé par les deux parties en début de semaine, mettant fin de manière définitive à l’ensemble des procédures entre elles”, a précisé Me Vahramian.
“Ce contentieux étant la raison exclusive de la démarche de placement en sauvegarde, il a été demandé mercredi au tribunal de commerce de Lyon la sortie de la société Deveaux de cette procédure, ce qui a été décidé ce jour”, poursuit l’avocat.
Deveaux SAS devait initialement acheter 84 métiers à tisser neufs à la société Fernando Puatto et lui en revendre 54 d’occasions. L’entreprise rhodanienne ayant changé d’avis par la suite, avait été condamnée en 2013 à livrer les métiers promis, avec une astreinte financière de 1.000 euros par machine et par jour de retard.
Dirigée par Frédérique Von Tschammer, la fille de Lucien Deveaux, Deveaux SAS était la seule société du groupe visée par la procédure collective. Elle a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 27,4 millions d’euros, qui atteint 59 millions avec ses filiales de production basées en Auvergne Rhône-Alpes. (AFP)