Dim en chômage partiel suite à un "sérieux incident informatique"
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Autun (France) - Le fabricant de sous-vêtements Dim a placé "une partie" de ses quelque 800 employés en chômage partiel pour une durée indéterminée suite à un "sérieux incident informatique", a indiqué lundi l'entreprise, sans commenter des affirmations de la presse locale évoquant une "cyber-attaque".
"Depuis le milieu de la semaine dernière, DBI (Dim Brands International) est confronté à un sérieux incident impactant notre réseau informatique. Nous avons pris toutes les mesures nécessaires et travaillons activement pour rétablir nos services le plus rapidement possible", indique dans un communiqué DIM, détenu par l'américain Regent LP.
"En conséquence de cet incident, une partie de nos effectifs a été mis en chômage partiel en attendant de pouvoir redémarrer notre activité. Notre réseau de boutiques continue de fonctionner normalement", ajoute le texte. Interrogé, un porte-parole de la société s'est refusé à commenter des informations de la presse locale évoquant une "cyber-attaque".
DIM, qui se revendique première marque de sous-vêtements en France, a été cédée en novembre dernier par la multinationale américaine Hanesbrand au fonds de capital-investissement américain Regent LP pour un euro symbolique, passif inclus. Cette cession est effective depuis mars dernier.
DIM a été fondé en 1953. Elle était alors une petite société de bonneterie fabriquant des bas chics et pas chers commercialisés à l'origine sous la marque "Bas Dimanche". Devenue symbole du "Made in France", la société comptait plus d'un millier de salariés il y a dix ans avant de subir plusieurs changements de propriétaires. En 2014, elle était cédée à Hanes au bout de deux ans de négociations. Un plan de restructurations avait suivi avec la suppression de 265 emplois. (AFP)