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Deux cadres de LVMH en garde à vue concernant l’affaire LVMH/ Hermès

Par Herve Dewintre

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Le Monde a révélé cette semaine les détails d’une information judiciaire d’assez grande envergure, ouverte pour « violation du secret de l’instruction », « entrave aux investigations », « compromission », « violation du secret professionnel » et « trafic d’influence ».

Dans le cadre de cette enquête (où apparaissent deux anciens grands noms de la police : Bernard Squarcini, ancien directeur de la direction centrale du renseignement intérieur et Christian Flaesch, ancien directeur de la police judiciaire parisienne ) deux cadres de la sécurité du groupe LVMH ont été placés en garde à vue.

L’un des deux cadres est un magistrat en disponibilité, passé par plusieurs cabinets ministériels sous la présidence de Nicolas Sarkozy, actuellement en charge de la sécurité de LVMH. Une perquisition a été effectuée mardi à son domicile parallèlement à sa garde à vue commencée lundi matin et terminée mardi soir. Ces auditions ont pour cadre initial les accusations de financement, par la Libye, de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy. Elles touchent désormais, par ricochet, le groupe LVMH.

Divulgation d’informations concernant LVMH et Hermès

En avril 2013, Christian Flaesch aurait donné à Bernard Squarcini, une information confidentielle concernant les affaires du puissant groupe de luxe alors en conflit avec son concurrent Hermès. Bernard Squarcini avait monté sa société de conseil (Kyrnos) après avoir été écarté de son poste en 2012 lors de l’arrivée au pouvoir de François Hollande.

L’ancien directeur de la police judiciaire aurait informé l’ex patron du renseignement intérieur qu’une enquête préliminaire ouverte (après le dépôt d’une plainte Hermès contre LVMH) avait été renvoyée au parquet, qui devait à l’époque ouvrir une information judiciaire. L’ancien directeur de la police judiciaire Christian Flaesch aurait indiqué que la brigade financière, alors sous son autorité, n’avait pas eu le temps d’établir d’autres faits que ceux mentionnés dans la plainte d’Hermès,

Bernard Squarcini avait alors transféré ces rassurante nouvelles à deux hauts cadres de LVMH, dont l’un deux est considéré alors, d’apres le journal Le Monde, comme le plus influent conseiller de Bernard Arnault. Pour rappel, la procédure mettant aux prises Hermes et LVMH n’est pas allé à son terme, Hermès ayant finalement retirer ses plaintes en contrepartie de la sortie de LVMH de son capital, selon les termes d’un accord tenu secret.

hermes;LVMH