Décembre 2024 et bilan de l'année : un léger mieux pour les chiffres de l'habillement-textile en France
31 janv. 2025
C'est sur une tendance positive que s'est clôturée, en France, l'année 2024 pour les distributeurs de l'habillement et du textile avec une légère hausse de 0,3 % des chiffres d’affaires de décembre, selon les résultats définitifs de l'IFM Panel.
Bien que les ventes du dernier mois de l’année 2024 soient légèrement supérieures à celles de la même période en 2023, décembre n'aura pas été simple pour tous les circuits de distribution. Les pure players et cataloguistes (source FEVAD) enregistrent ainsi une hausse 6,1 %, tandis que les hypers et supermarchés accusent un recul de 7,6 % et que les grands magasins (magasins populaires compris) affichent une croissance de + 5,8 %.
Si l'on regarde l'année dans son ensemble, 2024 aura été le témoin d'un léger mieux pour le secteur. Sur l'ensemble de l'année, les ventes ont bénéficié d’une légère hausse de 0,1 % en valeur par rapport à 2023, mais les chiffres d’affaires générés restent en moyenne inférieurs de 5,5 % à ceux de 2019 (période pré-covid de référence). Les chaînes grande diffusion, les pure players et les cataloguistes sont les seuls à avoir bénéficié d’une hausse du chiffre d’affaires par rapport à 2019 (+ 10,8 % pour les premiers et + 0,5 % pour les seconds).
Retour à la hausse des ventes en ligne
De manière générale, les ventes en ligne ont retrouvé une tendance positive en 2024 (+ 1,7 % en moyenne pour tous les circuits de distribution, par rapport à 2023). L'IFM rappelle que les années 2022 et 2023 avaient enregistré un repli, succédant aux années 2020 et 2021, marquées par un essor particulièrement soutenu du e-commerce. Les ventes sur Internet de 2024 ont été supérieures de 9,2 % à celles de 2019.
Selon l'IFM Panel, l'avenir offre des perspectives « très incertaines ». 2024 a été l'année d'une transformation profonde de l’écosystème de la mode, laquelle avait déjà commencé il a plusieurs années. On a ainsi assisté à la confirmation de la montée de la seconde et à une demande accrue de la part du consommateur pour une mode véritablement durable, bien que ultra-fast-fashion (Shein en tête), continue sa croissance grâce à ses bas-prix.