Cheynet & Fils: la CGT lance un appel pour sa reprise
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La CGT a lancé mercredi un appel à d'éventuels repreneurs pour éviter l'arrêt définitif d'activité de l'entreprise textile Cheynet & Fils, qui compte 180 salariés à Saint-Just-Malmont (Haute-Loire).
Aucun candidat n'avait déposé d'offre mardi soir, à la date-limite fixée par le tribunal de commerce de Lyon, à l'identique de ce qui s'était passé aux précédentes date-limite du 25 février et du 15 janvier, pour cette entreprise en liquidation judiciaire depuis le 5 décembre dernier.
"Nous appelons des potentiels repreneurs industriels à se faire connaître" d'ici l'arrêt définitif d'activité qui devrait être prononcé lors de l'audience fixée le 2 avril devant le tribunal de commerce de Lyon, indiquent dans un communiqué la CGT Textile Habillement Cuir et l'Union départementale CGT de la Haute-Loire, évoquant à défaut des "conséquences sociales désastreuses".
"Qu'ont fait les pouvoirs publics, l'Etat, la Région, le département et la communauté de communes, qui ont distribué il y a un an près de 2 millions d'euros d'argent public à cette entreprise privée et qui depuis n'ont pas aidé les représentants des salariés dans notre démarche pour sauver les emplois ?" interroge la CGT.
"On n'a pas fait de grève, les salariés ont continué à travailler pour montrer leur abnégation et la direction n'a même pas été capable de trouver un repreneur", a déclaré mercredi soir à l'AFP Joël Jasserand, le délégué syndical CGT de l'entreprise dont l'effectif a été divisé par 2,5 ces 20 dernières années.
Premier fabricant européen de tissu élastique (ruban, dentelle) pour la lingerie-corseterie, Cheynet & Fils, principale composante du groupe Cheynet Industries, basé à Saint-Chamond (Loire), a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires d'un peu plus de 9 millions d'euros. (AFP)