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Burberry revoit en nette baisse sa prévision de résultat annuel et dévisse à Londres

Par AFP

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Extérieur du magasin phare de Burberry à Paris. Credits: Burberry, photo d´archive.

Londres - Le groupe de luxe britannique Burberry plongeait vendredi à Londres après avoir revu en nette baisse sa prévision de résultat pour son exercice annuel décalé, qui s'achèvera fin mars, invoquant "le ralentissement de la demande de luxe".

Le titre de Burberry reculait de 7,09% à 1.264 pence vers 08H45 GMT, après avoir perdu plus de 14% dans les premiers échanges vendredi matin.

"Nous nous attendons maintenant à ce que le bénéfice d'exploitation ajusté" annuel "soit de l'ordre de 410 millions de livres à 460 millions de livres" (477 à 535 millions d'euros), moins que la précédente fourchette (552 à 668 millions de livres), selon un communiqué du groupe.

Il s'agit d'une nouvelle dégradation de la situation du groupe de luxe, qui avait déjà prévenu en novembre d'une baisse de la demande mondiale et publié un recul de 18% de son bénéfice pour son premier semestre décalé.

Burberry indique vendredi que son chiffre d'affaires a reculé de 7% sur un an pour son troisième trimestre achevé en décembre, à 706 millions de livres. Il précise avoir vu ses ventes reculer de 15% dans sa région Amériques sur la période, à périmètre comparable.

Le groupe au célèbre imprimé écossais "est plus exposé que d'autres marques super haut de gamme" au recul de la demande dans les articles de luxe, estime Sophie Lund-Yates, analyste chez Hargreaves Lansdown.

De manière générale "les actions du secteur du luxe avaient connu un bon début d'année 2023 après que la Chine a mis fin à ses restrictions de confinement anti-covid", ajoute Victoria Scholar, analyste chez Interactive Investors.

"Mais la demande chinoise post-pandémie a diminué et la faiblesse de la consommation aux États-Unis et en Europe a également nui aux dépenses, même parmi les acheteurs haut de gamme et plus résilients économiquement", poursuit l'analyste.

Burberry poursuit sa "transition vers (sa) nouvelle expression créative du luxe britannique moderne qui a commencé à apparaître dans ses magasins au début de l'automne", menée par son nouveau directeur créatif Daniel Lee, a fait valoir le directeur général Jonathan Akeroyd dans le communiqué.

Le groupe au célèbre imprimé écossais "est plus exposé que d'autres marques super haut de gamme" au recul de la demande dans les articles de luxe, estime Sophie Lund-Yates, analyste chez Hargreaves Lansdown.

Pour autant, le groupe poursuit sa "transition vers (sa) nouvelle expression créative du luxe britannique moderne qui a commencé à apparaître dans ses magasins au début de l'automne", menée par son nouveau directeur créatif Daniel Lee, a fait valoir le directeur général Jonathan Akeroyd, cité dans le communiqué.

Mais "nous en sommes encore aux premiers stades" et cette transition "est devenue plus difficile dans le contexte du ralentissement de la demande de luxe", a-t-il ajouté, précisant que le groupe "a connu une autre décélération dans (sa) période de ventes clé en décembre".

De manière générale "les actions du secteur du luxe avaient connu un bon début d'année 2023 après que la Chine a mis fin à ses restrictions de confinement anti-covid", ajoute Victoria Scholar, analyste chez Interactive Investors.

"Mais la demande chinoise post-pandémie a diminué et la faiblesse de la consommation aux États-Unis et en Europe a également nui aux dépenses, même parmi les acheteurs haut de gamme et plus résilients économiquement", poursuit l'analyste.

Burberry poursuit sa "transition vers (sa) nouvelle expression créative du luxe britannique moderne qui a commencé à apparaître dans ses magasins au début de l'automne", menée par son nouveau directeur créatif Daniel Lee, a fait valoir le directeur général Jonathan Akeroyd dans le communiqué.

Mais "nous en sommes encore aux premiers stades" et cette transition "est devenue plus difficile dans le contexte du ralentissement de la demande de luxe", a-t-il ajouté.

Burberry dit aussi pâtir d'un effet de change négatif, qui pèsera à hauteur de 120 millions de livres sur son bénéfice d'exploitation ajusté.

"L'idée selon laquelle les individus les plus riches pourraient complètement surmonter l'inflation et la crise du pouvoir d'achat a été jetée aux orties. Aucun secteur n'est entièrement à l'abri de telles pressions", a résumé Russ Mould, analyste chez AJ Bell.

"Contrairement à un détaillant de mode ordinaire, ce n'est tout simplement pas la manière Burberry de réduire les prix" et cela "ternirait son image de marque", selon lui.

Le groupe "n'a d'autre choix que d'affronter la tempête jusqu'à ce que les plus riches se sentent suffisamment en confiance pour dépenser à nouveau".(AFP)

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