• Home
  • Actualite
  • Business
  • Brexit : Next demande à Downing Street d'assouplir les règles migratoires avant Nöel

Brexit : Next demande à Downing Street d'assouplir les règles migratoires avant Nöel

Par AFP

loading...

Scroll down to read more
Business
Crédit : Next media gallery

Londres - Le groupe d'habillement britannique Next a dit mercredi avoir enregistré des ventes supérieures à avant la pandémie ces dernières semaines et se montre optimiste, mais demande à Downing Street d'assouplir les règles migratoires pour ne pas rater sa saison de Noël.

Next dit ne pas rencontrer de difficultés en général pour recruter mais s'inquiéter pour "les pics saisonniers" de fin d'année "en particulier dans les entrepôts et pour la logistique", dans un rapport sur ses résultats semestriels.

"Sans la contribution des travailleurs étrangers pour aider pendant ces pics de demande, nous estimons que les livraisons aux clients pourraient prendre plus longtemps", fait-il valoir.

"Nous anticipons que, sans assouplissement des règles migratoires, nous allons probablement subir une dégradation de notre service dans les semaines avant Noël", alors qu'elles sont capitales pour le secteur de la distribution.

Face aux étalages qui se dégarnissent, aux stations-service à court d'essence, et au spectre de rayons vides à Noël, Londres s'est finalement résolu samedi à amender sa politique d'immigration et à accorder jusqu'à 10 500 visas de travail de trois mois.

Ils doivent pallier un manque criant de chauffeurs routiers, largement à l'origine des pénuries qui s'aggravent dans tous les secteurs, mais aussi de personnel dans des secteurs clés de l'économie britannique, comme les élevages de volailles.

Ces secteurs emploient traditionnellement de gros contingents de travailleurs étrangers et notamment européens, rentrés chez eux avec la pandémie de covid-19 et dont le retour au Royaume-Uni est compliqué ou découragé par le Brexit. D'autres secteurs, notamment l'hôtellerie-restauration, qui emploient aussi beaucoup de travailleurs étrangers en temps normal et où nombre d'entreprises ont dû réduire leur offre à cause d'un manque de personnel, réclament à corps et à cri des assouplissements.

Pour le premier semestre, la chaine de vêtements enregistre des ventes de 2,1 milliards de livres contre 1,3 milliard un an plus tôt, avec pour les deux années des mois de confinements sur la période.

Le bénéfice net part du groupe s'élève à 289,6 millions de livres contre une perte de 11,5 millions un an auparavant.

Dans son rapport, Next précise que ses ventes sur les 8 dernières semaines sont en hausse de 20 pour cent comparé à la période équivalente en 2019, avant la pandémie, bien mieux qu'attendu.

Pour la fin de l'année, le groupe relève sa prévision de ventes d'articles à plein tarifs à 10 pour cent comparé à 2019 et s'attend pour son exercice qui se termine en janvier à un bénéfice avant impôts de 800 millions de livres, de 6,9 pour cent de plus qu'en 2019.

L'action était en hausse de 3,59 pour cent à 8 370,00 pence à la Bourse de Londres en début de séance. (AFP)

BREXIT
Next