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Artcurial franchit pour la 1ere fois le cap des 200 million d'euros de ventes annuelles

Par Herve Dewintre

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Très bonne année pour Artcurial. Dans un contexte global tourmenté, la maison de ventes aux enchères, fondée en 2001 par Nicolas Orlowski (qui possède aussi Collector Square) en association avec les Dassault, et avec plusieurs commissaires-priseurs de renom - dont François Tajan, Francis Briest et Hervé Poulain – peut légitimement s’enorgueillir d’un excellent bilan, tous secteurs confondus.

Les chiffres sont excellents. Pour la première fois de sa jeune histoire, celle qui est aujourd’hui la première maison française de vente aux enchères franchit le cap des 200 millions d’euros de ventes annuelles, en augmentation de 10 pour cent par rapport à 2015. Autre chiffre encourageant: la maison a réalisé cette année l’enchère la plus haute de France (une voiture de collection vendue 32,1 millions d’euros avec les frais) en février dernier.

Ces résultats récompensent certainement le savoir-faire et l’expertise de la maison, mais aussi une stratégie fondée sur la diversité des spécialités. Ce modèle a permis à la maison d’attirer 44 pour cent de nouveaux clients cette année. Grosso-modo, l’activité d’Artcurial se répartit en quatre pôles : à 36 pour cent, les arts du XXème siècle (cela comprend l’art impressionniste et moderne, l’art Post-War et contemporain, la photographie, le design, l’urbain art, les estampes, l’art déco, les bandes dessinées) ; à 14 pour cent, les beaux-arts ( les tableaux et dessins anciens, le mobilier et les objets d’art, l’orientalisme, l’art tribal, l’art d’Asie, l’arts d’Orient, les livres et manuscrits), à 38 pour cent les automobiles de collection. Et enfin, à 12 pour cent, le luxe : c’est à dire, la joaillerie, l’horlogerie, les stylos, le vin et bien sur les désormais célèbre ventes de maroquinerie vintage, principalement articulées autour des sacs Hermès.

Le luxe et l’horlogerie en forte progression

L’intégralité de ces spécialités sont en progression par rapport à 2015 : + 22 pour cent pour l’univers du luxe et de l’art de vivre, + 16 pour cent pour le pôle XXème siècle dirigé par Fabien Naudan (vice-président d’Artcurial), + 15 pour cent pour l’Automobile de Collection et + 2 pour cent pour les Beaux-Arts. Parmi les faits marquants, on peut citer le résultat obtenu pour le département horlogerie qui totalise 4,5 millions d’euros (+ 60 pour cent) ou encore celui de la première session d’hiver du pôle luxe à Monaco : 4,3 millions d’euros.

Loin d’être anecdotiques, les ventes du département « Hermès Vintage et Fashion Arts » affichent des chiffres qui impressionnent . Trois exemples : un sac Birkin Himalaya en crocodile mat blanc de 2014. Cette rareté signée Hermès s’est vendue 7OOOO euros le 20 juillet à Monte-Carlo. Autre sac Hermès ayant attiré tous les regards: un Kelly de 1998, en crocodile pain d’épice : il s’est vendu 37700 euros le 30 juillet à Monte-Carlo. Une robe du soir en taffetas Christian Dior Haute printemps-été 1960, par Yves-Saint Laurent, a trouvé preneur à 22100 euros le 4 juillet dernier à Monte-Carlo.

L’année 2017 devrait suivre le même chemin : la semaine de ventes de prestige aura lieu du jeudi 19 au samedi 21 janvier prochain à Monaco. Trois ventes se succéderont, consacrées respectivement à la Joaillerie, à l’horlogerie de Collection, la dernière (le 21 janvier) sera entièrement dédiée aux collections Hermès Vintage. Un sac Birkin Himalaya de 30 cm, datant de 2016 (voir photo), en crocodile du Nil mat blanc devrait atteindre des sommets : son estimation est comprise entre 60 et 80000 euros.

Crédit photo: Artcurial

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