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Vivarte cherche un repreneur pour la Compagnie vosgienne de la chaussure

Par AFP

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La Compagnie vosgienne de la chaussure (groupe Vivarte), qui, avec près de 150 salariés, est la dernière usine de fabrication de chaussures de cette importance en France, va être mise en vente, a-t-on appris mardi de sources syndicales.

L'annonce a été faite mardi à l'occasion d'un comité d'entreprise. Mais aucun calendrier n'a été donné aux représentants des salariés, selon les syndicats CFDT et CGT. Un porte-parole du groupe Vivarte (La Halle, La Halle aux chaussures, André, Minelli, San Marina, Caroll, Kookaï...) a confirmé à l'AFP que le groupe avait annoncé "son intention de céder" la Compagnie vosgienne de la chausure (CVC), installée à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle), près de Nancy, et qu'il recherchait "un repreneur sérieux". "L'objectif est d'assurer la pérennité" de la CVC, a-t-il ajouté. Le repreneur potentiel sera choisi "en fonction de son projet industriel et d'un niveau d'engagement social satisfaisant".

La CVC, dont "le carnet de commandes est essentiellement rempli par le groupe Vivarte", a des "difficultés financières du fait d'une baisse des commandes" de Vivarte, a expliqué à l'AFP Karim Cheboub, coordinateur CGT au niveau du groupe, en observant qu'elle fait partie d'un groupe "dont 50 pour cent du chiffre d'affaires" reposent sur la chaussure.

Elle a perdu "2,5 millions d'euros sur le dernier exercice", a précisé de son côté Jean-Louis Alfred, coordinateur CFDT, soulignant qu'elle travaillait "à 90 pour cent pour le groupe". Symbole du "savoir-faire français", l'usine de Champigneulles avait été modernisée il y a quelques années et dispose de machines récentes, a ajouté M. Cheboub. "Un outil moderne avec des salariés extrêmement qualifiés", a renchéri le porte-parole du groupe. Mais malgré ce savoir-faire, la CGT est "sceptique" sur les chances de retrouver un repreneur dans le même secteur.

La CFDT n'est "pas contre une vente potentielle" mais demande "l'ouverture d'un chantier social pour solutionner l'avenir des salariés", a indiqué M. Alfred. Il s'inquiète par ailleurs de la succession de fermetures de magasins des enseignes du groupe sans "aucune visibilité" pour les syndicats. En décembre, les syndicats CGT, FO et CFDT avaient indiqué que Vivarte s'apprêtait à fermer près d'une quarantaine de magasins La Halle aux chaussures, Kookaï et André, a priori en majorité sans licenciements. (AFP)

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