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Le Printemps : l’icône des grands magasins a annoncé sept fermetures

Par Odile Mopin

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Retail

C’est un peu comme si la Tour Eiffel vacillait. Le groupe Printemps a annoncé mardi 10 novembre, lors d’un comité social et économique extraordinaire, la fermeture de quatre de ses magasins sur un parc de 19 en France (Place d’Italie, au Havre, Strasbourg et Metz) ainsi que de trois enseignes Citadium sur huit (Paris Champs Élysées, Paris Nation, Toulon). 450 emplois sont menacés selon les syndicats. Des fermetures qui pourront s’étaler jusqu’au début 2022.

Selon le groupe dirigé depuis octobre dernier par Jean-Marc Bellaiche, ces fermetures ainsi que l’adaptation et la mutualisation de certaines fonctions support pourraient permettre de dégager des fonds nécessaires à sa relance. Un plan qui prévoit d’investir 40 millions d’euros par an dans les deux à trois prochaines années. Il y aurait urgence à renforcer le digital et l’omnicanalité, pas assez développés à ce jour, de « réinventer » l’expérience retail et de renforcer la différenciation de l’offre. Il s’agit aussi indique pudiquement le groupe de « redévelopper son socle de clientèle », traduire séduire les plus jeunes générations, dont l’influence sociétale n’est pas à démontrer.

Comme tant d’autres grandes enseignes avant lui, le Printemps est ébranlé par la crise sanitaire après avoir déjà très secoué par une succession de crises conjoncturelles qui ont notamment fait fuir la clientèle des touristes étrangers : grèves, gilets jaunes, et recrudescence des attentats terroristes.

Les difficultés du groupe ne datent pas d’hier et la crise agit comme un catalyseur

La période est particulièrement noire pour les commerces et les grands magasins, un euphémisme, Certains, rappelons – le, ont été parmi les derniers à pouvoir rouvrir à l’issue du premier confinement, pour une question de taille critique. Ce fut notamment le cas des Galeries Lafayette, également mises à mal par la crise, et du Printemps Haussmann.

En mars dernier, Le Printemps s’est séparé de son précédent PDG, Paolo de Cesare. Une décision qui faisait suite « au constat des difficultés rencontrées ces dernières années dans le secteur de la vente au détail (…), à l’international et tout particulièrement en France" et "de la nécessité de mettre en place un nouveau leadership" indiquait alors le groupe.

Crédit: Le Printemps

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