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Courrèges nomme Nicolas Di Felice au poste de directeur artistique

Par Julia Garel

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Après la nomination de Kim Jones en tant que directeur artistique pour Fendi, la mode continue sa valse des créateurs. La maison parisienne Courrèges se dote elle aussi d’un nouveau D.A. et nomme Nicolas Di Felice. Ancien étudiant de La Cambre à Bruxelles, Nicolas Di Felice a travaillé pendant près de douze ans chez Balenciaga, Dior et Louis Vuitton. Il a été présenté par l’édition américaine de Vogue comme le « protégé de Nicolas Ghesquière », directeur artistique de Louis Vuitton.

Courrèges prend un nouveau départ

La nomination Nicolas Di Felice est effective ce jour, sa première collection pour la marque iconique des années 60 sera présentée en mars 2021, indique la marque.

« J’ai toujours rêvé de Courrèges, de son univers total et enveloppant. C’est une maison qui compte beaucoup pour moi et dans laquelle je me reconnais. Sa simplicité, sa clarté, mais aussi son optimisme ; je suis honoré de continuer à faire vivre ces valeurs avec, je l’espère, autant de passion et d’enthousiasme que son fondateur », déclare Nicolas Di Felice dans un communiqué transmis par la griffe.

Le nouveau leader de la maison parisienne succède à l’Allemande Yolanda Zobel, partie au début de l’année, elle avait rejoint la griffe moins de deux ans auparavant. Cette séparation était une « décision mutuelle » avait alors déclaré la maison qui peine depuis plusieurs années à relancer la machine. Quelques mois après le départ de Yolanda Zobel, Courrèges a nommé un nouveau CEO en la personne d’Adrien Da Maia. Avec la nomination de Nicolas Di Felice, la marque semble ainsi prendre un nouveau départ.

Courrèges a été fondée en 1961 par André Courrèges et son épouse Jacqueline, dite Coqueline. André est décédé en janvier 2016. Il aura marqué son temps à travers des créations modernes comme la mini-jupe, les pièces ultra-graphiques, l’utilisation du vinyle et l'omniprésence d'un blanc futuriste.

En 2011, Jacques Bungert et Frédéric Torloting ont racheté la marque puis, en 2018, Artemis, holding de la famille Pinault (actionnaire majoritaire du groupe de luxe Kering) qui en détenait déjà 40 pour cent, a pris le contrôle total de la maison Courrèges.

Crédit : Courrèges

Courreges