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Les hommes à l'assaut des podiums parisiens, cinq nouveaux venus

Par AFP

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Comment s'habillera l'homme en 2018? Réponse à partir de mercredi avec le coup d'envoi de cinq jours de mode masculine durant lesquels vont se succéder 52 défilés, dont cinq nouveaux venus dans un programme très international.

Le début de ce marathon printemps-été 2018 sera marqué par le défilé Balenciaga, dont le directeur artistique Demna Gvasalia est l'un des designers les plus influents du moment. Egalement à la tête du label Vetements, le créateur géorgien a une fois de plus bousculé les habitudes du milieu en annonçant qu'il arrêtait de présenter des défilés pour cette marque.

"Il est temps d'ouvrir un nouveau chapitre (...) On a fait le show dans un sex club, dans un restaurant, dans une église (...) C'est devenu répétitif et fatigant", expliquait début juin au magazine Vogue cet enfant terrible de la mode, qui a par ailleurs décidé de déménager le studio de Paris à Zurich. Pas de défilé donc pour le label branché, qui s'est fait connaître avec ses jeans faits de plusieurs paires de Levis et ses sweats à capuche oversize. A la place, un showroom permettra aux acheteurs et journalistes de découvrir la collection -homme et femme-, faite de ré-éditions de pièces existantes.

Pour l'inaugurer, la marque habituée à créer le buzz a tout de même prévu un "no show" samedi avec une exposition de photos et un concert. A côté des grands noms (Dior, Louis Vuitton, Valentino, Berluti, Hermès, Dries Van Noten, Balmain, Lanvin) qui font la renommée du programme parisien, cinq griffes font leur entrée.

Héritage kurde, culture occidentale

Le Taïwanais Angus Chiang fera son baptême du feu parisien jeudi, avec sa marque à l'esthétique pop et acidulée lancée en 2015. Autre nouveau nom dans le programme, Namacheko a été créée par un frère et une soeur, Dilan et Lezan Lurr, kurdes originaires de la région de Kirkouk, en Irak, qui ont émigré en Suède dès leur enfance. La marque, qui mêle héritage kurde et culture occidentale, défilera vendredi soir, juste avant un autre nouveau venu, Hed Mayner.

Avec ses silhouettes amples, le vestiaire du créateur israélien, originaire de la ville d'Amuka (nord), est marqué par l'influence de l'habillement traditionnel des Juifs orthodoxes et le vêtement militaire. Dimanche ce sera au tour des Enfants Riches Déprimés (ERD) de fouler les podiums parisiens : derrière ce nom insolite se cache une griffe lancée en 2012 par l'Américain Henri Alexander Levy, marqué par son éducation au sein des internats ultra huppés, comme Le Rosey en Suisse.

La griffe à l'esthétique punk, avec ses t-shirts façon vintage, ses sweats oversize et blousons en cuir, a su séduire des célébrités comme Courtney Love, Kanye West, Beyoncé ou Justin Bieber. A noter aussi l'arrivée dans cette fashion week homme d'Alexander McQueen, qui ne présentait jusqu'alors à Paris que ses collections féminines.

La tendance des collaborations entre marques, qui se développe depuis quelques saisons (notamment celle de Louis Vuitton avec Supreme) se poursuit: la griffe parisienne Pigalle s'associe avec Nike pour une collection unisexe présentée jeudi. Celle des défilés mixtes également: c'est le cas notamment de Lucien Pellat Finet, Kenzo, Paul Smith.

Ces défilés seront suivis, une semaine plus tard, des shows de haute couture, du 2 au 5 juillet inclus. (AFP)

FashionUnited prêtera attention sur la saison masculine des défilés durant le mois de Juin. Pour plus d'articles sur la mode masculine, cliquez ici. ici.

Photos: Catwalkpictures

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