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« No Space, Just A Place », l'exposition virtuelle et physique de Gucci

Par Julia Garel

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Culture |EN IMAGES

Voilà plusieurs mois déjà que les habitants des pays touchés par la pandémie sont retenus chez eux. L’espace privé a pris une dimension nouvelle et résonne avec le concept d’« eterotopia » auquel Gucci a consacré son exposition coréenne : « No Space, Just A Place ».

Taste House.

Gucci mène une réflexion sur les lieux utopiques

Accueilli au sein du musée Daelim de Séoul, le sujet exploré par Gucci mélange deux réflexions. La première concerne les espaces artistiques indépendants et alternatifs de Séoul. La seconde s’appuie sur le concept d'hétérotopie utilisé par le philosophe Michel Foucault pour parler de la localisation physique de l'utopie. A partir de là, l’exposition propose une nouvelle définition de ce qu’un « autre espace » pourrait être et réfléchit à la notion d’« être ensemble ». L'exposition est aussi l’occasion de s'attarder sur la compréhension de l'altérité, sur l'exploration des identités minoritaires et sur les politiques Queer.

Le projet culturel est organisé par Myriam Ben Salah, curatrice et critique d’art basée en partie à Paris, elle est notamment la rédactrice en chef du magazine Kaleidoscope et co-éditrice avec l'artiste Maurizio Cattelan de la revue d’image F.A.Q. L'événement est nourri des interventions de nombreux artistes locaux et internationaux, parmi elles : l’installation de papiers peints Covers de Kang Seung Lee (QueerArch), l’intervention surréaliste Ida,Ida,Ida !d’Olivia Erlanger et l’installation audiovisuelle de Martine Syms, Notes on Gesture.

Cecile B. Evans.

Hapjungjigu

L’exposition est accessible à tous puisqu’elle se donne également à voir dans une version virtuelle, sur le site consacré à l’exposition.

Crédits : Gucci

Exposition
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