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Les célèbres sahariennes Saint Laurent exposées à Paris

Par AFP

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Culture

Vêtement emblématique du couturier, la saharienne Yves Saint Laurent s'expose ce week-end au Salon du vintage à Paris en seize modèles datant de 1968 à 1976, appartenant au collectionneur Olivier Châtenet, qui possède plus de 3.000 pièces de la griffe.

Dans cette exposition, sont présentées également tuniques, mini-robes, ensembles veste/pantalon, combinaisons et même imperméables d'homme du couturier. "Ce ne sont pas toutes des sahariennes, ce sont des déclinaisons autour de la saharienne, c'est l'esprit que j'ai voulu garder", explique à l'AFP le collectionneur et styliste. Parmi les modèles exposés, la version prêt-à-porter de la première saharienne Yves Saint Laurent revêtue en 1968 par Veruschka, mannequin vedette de ces années-là, posant fusil à l'épaule en pleine brousse, sur une photo du Vogue français restée célèbre. Un modèle né à la suite de la collection africaine du couturier en 1967.

Un autre modèle correspond au tailleur porté par Loulou de la Falaise lors de l'inauguration de la boutique Rive Gauche à Londres en 1969. "A plus d'un titre, je trouve que la saharienne est une bonne définition de la façon dont Saint Laurent travaillait", souligne Olivier Châtenet, qui en possède plus d'une quarantaine dans sa collection. "C'est au départ un vêtement d'homme qu'il décide de transposer dans le vestiaire de la femme, c'est un vêtement qu'il va décider de retravailler d'année en année."

Le styliste, qui a notamment travaillé chez Azzedine Alaïa, Thierry Mugler, mais jamais chez Saint Laurent, a commencé à acheter des pièces de prêt-à-porter, accessoires et haute couture de cette griffe il y a une trentaine d'années, d'abord pour ses archives personnelles. "En allant aux puces, ou dans les ventes aux enchères, c'est vers Saint Laurent que je me suis dirigé, parce que les collections sont pléthoriques", explique-t-il. "Avec le temps, je me suis intéressé à son style et à sa démarche. Je me suis rendu compte que les vêtements qui tenaient le plus la route, les plus indémodables, les plus parfaits en terme de conception et de réalisation, c'était souvent les siens".

"A l'époque, on avait des choses pour beaucoup moins cher, le vintage n'était pas encore un business", souligne ce collectionneur, qui confie en acheter beaucoup moins désormais. Également consultant et commissaire d'expositions, il a notamment collaboré au film "Saint Laurent" de Bertrand Bonello, César des meilleurs costumes.

Salon du Vintage, 18e édition, les 17 et 18 octobre au Carreau du Temple à Paris. (AFP)

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