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Reconfinement : une PME sur deux se dit en danger de mort

Par Herve Dewintre

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L’enquête publiée cette semaine par la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) devrait donner à réfléchir au gouvernement qui n’a toujours pas acté le principe d’un troisième confinement puisque le chef de l’État ne devrait pas prendre la parole d’ici samedi prochain. L’enquête de la CPME est sans appel : 49 pour cent des chefs d’entreprises estiment « ne pas être en capacité de supporter un nouveau confinement ».

Sans surprises, les débats font rage en coulisses. Les entreprises militent pour l’ouverture des commerces. Geoffroy Roux de Bézieux souhaite « qu’on ne retombe pas dans ce débat un peu absurde sur essentiel, pas essentiel, que l’on a eu en novembre ». Le président du Medef a également indiqué au micro de LCI qu’il souhaitait, si c’était possible, que les écoles restent ouvertes : « Si elles sont fermées, cela a un impact économique. Il faut que ce confinement soit le plus court possible. Certains secteurs sont à l'agonie ».

Ne pas tuer les soldes

Alors que les soldes d’hiver proposent des rabais inédits (de nombreux magasins préférant se débarrasser coûte que coûte des stocks grossis par le confinement de novembre), Pierre Goguet, le président de CCI France milite lui aussi pour une ouverture des commerces. Sur BFM Business, il déclare que les commerçants sont moralement atteints. « On a des commerçants qui sont responsables et font attention à tous les protocoles sanitaires. Si vous mettez un confinement là, vous tuez les soldes, une des seules soupapes. » Le président de CCI France précise également que le couvre-feu à 18 heures, conjugué à la hausse du télétravail qui vide les centres-villes, a eu de fortes répercussions : « La baisse du chiffre d’affaires est à peu près de 25 pour cent par rapport à 2020. »

Enfin, dans un communiqué de presse publié ce jour, le Conseil National des Centres Commerciaux se dit « prêt à discuter d’un renforcement du protocole en baissant notamment le seuil de densité autorisé par mètres carrés, en réduisant les horaires d’exploitation et en automatisant les ouvertures dominicales afin de lisser la fréquentation sur sept jours. » Le CNCC se veut alarmant : « Une nouvelle fermeture des commerces physiques dits non essentiels porterait le coup de grâce à un secteur dont les contributions sociale (plus de 3 millions d’emplois) et fiscale (50 milliards d’euros par an) sont essentielles pour l’économie de notre pays. »

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