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Kering poursuit son désengagement de l'équipementier sportif Puma

Par AFP

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Paris - Le groupe français de luxe Kering a annoncé lundi vouloir céder une partie de sa participation résiduelle au capital de l’équipementier sportif allemand Puma.

“Kering annonce le lancement d’une cession d’un bloc d’environ 8,8 millions d’actions qu’il détient dans Puma SE représentant environ 5,9 pour cent du capital de Puma, dans le cadre d’un placement auprès d’investisseurs qualifiés”, a fait savoir dans un communiqué le groupe de luxe.

À l’issue de cette opération, Kering prévoit de ne plus détenir qu’”environ 9,8 pour cent des actions Puma en circulation”, détaille le communiqué. Sur la base du cours de l’action Puma à la clôture de la Bourse de Francfort lundi, cette opération représenterait un montant proche de 690 millions d’euros.

“Le produit net de la transaction sera affecté aux besoins généraux de Kering et renforcera encore davantage sa structure financière”, précise le groupe de luxe.

L’an passé, l’équipementier sportif Puma, installé à Herzogenaurach (sud de l’Allemagne) comme d’ailleurs son concurrent de toujours Adidas, a pourtant fait montre de performances particulièrement solides, avec une hausse de ses ventes de 17 pour cent sur un an.

Recentrage

Mais Kering a décidé depuis 2018 de se concentrer sur le secteur du luxe. Dans ce cadre, il avait fait part à l’époque de son intention de se désengager progressivement de la marque au félin, dont il avait pris le contrôle en 2007. Le groupe de François-Henri Pinault - qui détenait alors 86,3 pour cent de Puma - avait choisi dans un premier temps de distribuer 70 pour cent de ses titres Puma à ses actionnaires, pour ne garder qu’environ 16 pour cent du capital de l’équipementier.

Fondé en 1963 par François Pinault, PPR (Pinault Printemps Redoute), l’ancêtre de Kering, était à l’origine dédié au négoce du bois puis s’était tourné vers la distribution, pour finalement s’engager dans le luxe. Depuis 2006, le groupe a successivement cédé ses participations dans Le Printemps, Surcouf, CFAO, Conforama, La Redoute ou La Fnac Darty. Cette opération survient après un premier semestre durant lequel Kering, propriétaire des marques Gucci, Yves Saint Laurent, Bottega Veneta et Balenciaga, s’est trouvé ébranlé par la pandémie de Covid-19.

“Le premier semestre 2020 restera sans aucun doute la période la plus complexe à laquelle nous ayons été confrontés”, avait d’ailleurs reconnu fin juillet son PDG François-Henri Pinault.

Au cours des six premiers mois de l’année, le bénéfice net de Kering a chuté de 53 pour cent sur un an, pour s’établir à 272 millions d’euros. S’il n’a pas donné de perspectives chiffrées pour la seconde partie de l’exercice lors de la présentation de ses résultats de mi-année, Kering a fait état d’une “reprise encourageante à mesure des réouvertures de magasins, notamment en Asie-Pacifique, tirée par la Chine continentale”, marché-clé pour ses marques.

À la Bourse de Paris, le titre Kering a terminé la séance de lundi en hausse de 0,95 pour cent à 583,30 euros. L’action Puma, cotée à la Bourse de Francfort, a quant à elle terminé sur un repli de 1,61 pour cent à 78,10 euros. (AFP)

Crédit : Unsplash.

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